Les formateurs…

« La première fois que j’ai mis les pieds dans une prison, c’était pour la présentation de la session pilote d’EPP à Namur. Le directeur de la prison, qui était là avec nous, s’est adressé à la vingtaine de détenus présents en leur disant : « Je suis là pour vous dire que je soutiens ce projet car l’Ennéagramme a changé ma vie. Les gars, allez-y ! Si ça a changé ma vie, ça peut aussi changer la vôtre ! ». Je n’en croyais pas mes oreilles!»

« Pourquoi je soutiens EPP : La société est comme un corps. Délaisser un membre souffrant au prétexte qu’il est minoritaire, c’est mettre en danger le corps entier. Au contraire, soigner le membre souffrant c’est respecter et prendre soin de l’intégrité du corps entier.(…) L’hôpital soigne ses malades et ses blessés, la prison doit guérir ses détenus. Cela devrait être sa seule mission. »

- Dorothée, une formatrice EPP

… Les guides et apprentis

«Rien à priori ne me destinait à entrer ce mardi matin 17 janvier dans cette prison archi-moderne ouverte en 2014 de Leuze-en-Hainaut, ni ma formation de juriste, ni mon activité de formatrice en Ennéagramme… Mais le fait est là : je rentre en prison avec 14 autres personnes qui comme moi ne sont ni visiteurs de prison, ni magistrats, assistants sociaux ou autre profession liée au monde carcéral : 3 ressortissants des Etats-Unis et 11 belges ou français…»

« C’est dans la ligne de cette philosophie donnant légalement aux établissements pénitentiaires l’obligation de préparer la réinsertion des détenus qu’est née celle faite de suivre une session d’ennéagramme (…), leur permettre de ne plus être “dévisagés” mais “envisagés” dans un avenir meilleur. Quoi de mieux de leur proposer de vivre un chemin intérieur»

- Marino, une guide EPP en formation